Séquences d'essayage: Blanche ressuscite Isadora Duncan.

 À la fin du XIXe siècle, Isadora Duncan révolutionne la danse. Gestes primitifs et spontanés, cadre naturel et robes de vestale : elle renoue avec un mode d’expression originel et déroutant. Le corps libéré se meut sans contrainte, étonne et séduit. Le style Duncan s’impose et signe le retour d’une beauté classique et épurée. Madeleine Vionnet ou Poiret s’en inspirent. Cocteau, Von Dongen, Bourdelle l’admirent.

  

Un siècle plus tard, glissée dans une robe Alberta Ferretti, les pieds nus, Blanche ressuscite ce génie artistique.Une jeune fille longiligne, passionnée de littérature, de cinéma et de mille autres choses. Prolixe,  elle bavarde tandis que l’objectif se pose sur elle. Histoires anecdotiques, souvenirs enfouis ou réflexions profondes : sa manière d’appréhender le monde, à tout juste dix neuf ans, surprend. On l’écoute, attentivement. Une séance photo que Suite114ruedubac n’est pas prête d’oublier.  

Interview

Pourquoi cette robe? 

J'ai été séduite par sa fluidité et ses lignes épurées. Sa simplicité, rare pour une robe de soirée, et son côté romantico-antique me correspondent bien. 

Que piquerais-tu d'autres chez Suite114ruedubac? 

J'aime beaucoup les pantalons Jil Sander, très fluides. Une paire de petits talons, un débardeur et c'est le look idéal. 

Comment définirais-tu ton style? 

J'affectionne la simplicité, l'intemporel. Je ne vise jamais une mode pointue ou trop exubérante. J'aime jouer avec les volumes et les matières, tout en cultivant un certain sens du détail. Le détail qui viendra twister un peu cette simplicité. Un chapeau, par exemple ou un bijou brut, sans chichis. L'important pour moi est de me sentir à l'aise dans mes vêtements, aérienne, en mouvement. 

Les pièces phares d'un vestiaire féminin? 

Je dirais une veste bien coupé. Un manteau aussi. Ce sont des pièces qui habillent d'emblée une silhouette comme un trench, par exemple. Le jean seventie's et la chemise sont aussi des incontournables de mon armoire. Surement par ce que mes goûts stylistiques se portent souvent vers des looks androgynes. 

Quelles sont tes influences et inspirations en matière de style? 

Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg ou Jane Seberg sont pour moi des icônes de mode inconditionnelles. Une question d'androgynie, encore une fois. Il y a également Audrey Hepburn ou Romy Schneider. Plus féminines, pour le coup, mais dont j'admire la simplicité. Je pense aussi que le style de chacun surgit souvent de quelques frustrations. Je ne suis absolument pas musicienne et pourtant la musique tient une place essentielle dans ma vie. Souvent, c'est au travers de mes looks que je fais écho à cette passion. Des franges, du vintage ...Un film, un livre, une photo peuvent aussi m'inspirer. Un homme croisé dans la rue ...

Les indispensables de tes vacances? 

Pour les bords de mer, un short, un tee shirt, des spartiates, des lunettes, un chapeau et un livre bien sûr. Souvent un roman de Sagan dont j'aime la légèreté en été. 

Robe Alberta Ferretti

Sautoir Isabelle Michel

Séquence d'essayage: Andréa en épisodes.

4. 

Fatal Black

Incontournable des vestiaires depuis que Coco Chanel l'a propulsée sur le devant de la scène, la petite robe noire assure une silhouette chic en toute occasion. Andréa n'a donc pas hésité à revêtir ce must have inconditionnel, signé ici Jonathan Saunders. Une coupe classique que dynamisent des jeux de transparences graphiques: "Avec le noir, il n'y a pas de défauts possibles"*. Andréa l'a bien compris. 

*Guy Laroche

Séquence d'essayage: Andréa en épisodes.

2. 

En Jonathan Saunders
On the Beach

Pour la deuxième silhouette, Andréa opte pour une robe tee shirt signée Jonathan Saunders. Le look, casual, est idéal à la ville comme à la plage.

3. 
En Alberta Ferretti
Garden Party 

Cette fois-ci, Andréa parie sur une robe Alberta Ferretti. Un esprit Garden Party qui sied parfaitement à sa silhouette juvénile. Couleurs pastel et jeux de transparences pour soirées chaudes d'été: on adhère. 

Séquence d'essayage: Andréa en épisodes.

À 19 ans, Andréa témoigne d’un sens du style  déjà bien affirmé.  Cette semaine, elle est venue s’amuser avec la sélection de Suite114ruedubac. Elle y a pioché quelques looks bien pensés, captés par notre appareil photo. 

Une séquence d'essayage à découvrir en épisodes. 

1. 
Phillip Lim
Afternoon

 Une robe bleue marine à fines bretelles, doublée de volants. 

Un panoplie légère et volubile pour une silhouette romantique et sexy.

Interview

1/ Comment définirais-tu ton style ?

Mon style est un mélange de vêtements pointus et de classiques. J'aime de plus en plus jouer avec mon look, poussant parfois presque au déguisement lorsque je sors.  J'aime prendre mon temps pour me préparer et que l'ensemble soit cohérent.

2) Pourquoi cette robe ?

J'adore les volants, ça me fait tout de suite penser à une fête perpétuelle. Ça bouge et vit avec les mouvements du corps. Et le morceau de peau dévoilé sous les seins, c'est terriblement sexy.

3) Que piquerais-tu d’autres chez Suite114ruedubac ?

Je piquerais toutes les pochettes car j'adore en porter même la journée. Et puis j'ai toujours rêvé d'un jean Balmain, c'est mon côté groupie de festivals qui fait surface.

4) Le petit plus d’une silhouette ?

Je suis fan des headbands, c'est mon accessoire fétiche. Idéal pour pimenter un look.

Power Spiders.

 Arachnophobe: protégez vos arrières. La Mygale attaque et envahit notre vestiaire. Cette saison, Giles Deacon la propulse star de collection. Délaissant sa panoplie de veuve noire, là voilà projetée dans un univers flashy et acidulé. Un imprimé qui pimente des silhouettes aux coupes plutôt sages et classiques. Un bon moyen de capter l'attention sans outrage à la pudeur. Un look subtilement neurotoxique.

Histoire de mode: Like Madonna.

Dans les années 80, MADONNA impose des tubes et un style. Un style multi facettes qui puise son inspiration dans les bondieuseries latines, le folklore espagnol ou encore du côté de chez Marilyn Monroe. Son clip Vogue, quant à lui, est un plagia assumé de la photographie de mode des années 30. Les œuvres de Steichen ou de Horst y sont passées au peigne fin. Postures, mises en scène et jeux de lumières: tous les codes stylistiques sont exploités pour muter la Madonne en clône de Greta Garbo ou de Marlene Dietrich. Néanmoins, si son style marque particulièrement les années 80, c’est aussi grâce à JEAN-PAUL GAULTIER  qui la propulse reine du corset au soutient gorge en forme de cône. Une innovation en matière de mode. Nous sommes en 1990, et Madonna se lance dans son Blond Ambition Tour.

Ventes Privées: on profite.