24 avr. 2010

Objet de convoitise: Les Sandales Alberta Ferretti


Vous avez pu les voir en filigrane, dans les derniers posts. Ces sandales Alberta Ferretti méritent cependant le statut d'objet de convoitise et leur post de gloire, à elles toutes seules. Des chaussures, dans notre milieu, on en voit défiler tous les jours. Formes, matières, couleurs, altitude du talon: l'éventail est éclectique. Pourtant, elles sont peu nombreuses à donner une envergure de taille à notre jambe et à propulser nos pieds en star de silhouette. Avec ces sandales, c'est choses faite. Travail au crochet ultra souple et plateforme discrète : elles se  veulent féminines et confortables. Chez Suite 114 rue du bac, on adhère.

Bon week-end!

22 avr. 2010

Leçon de mode : « Twister » ses classiques.

Temps cataclysmique : on se stabilise. Les achats compulsifs entrent en période d’accalmie. Désormais, la modeuse observe, réfléchit, essaie et agit. Elle veut du pérenne, de la mode qui tienne, et parie sur ses classiques. Un blazer bleu marine, un jean droit bien coupé ou une petite robe noire parfaitement ajustée. Les valeurs sont sures, la qualité est de mise. Elle opte pour de bonnes coupes, de jolies matières. 
 Mais, « Néo bourgeoise », elle ne se mute pas pour autant en conservatrice bon chic bon genre. Ses pièces classiques, elle les « twist » et y appose des détails choc. Une touche de vernis flashy, une paire de collant haute en couleurs, une coiffure innovante : elle sera toujours une fashionista aguerrie. Et les créateurs l’ont bien compris. Ils leur livrent des panoplies « deux en un » en conciliant lignes classiques et singularités fortuites. Ainsi cette petite robe signée Jonathan Saunders. Une silhouette mesurée, teintée à coups de grosse brosse jaune fluo. Une idée de "twist" à suivre.

17 avr. 2010

Romantique Lolita


L’été s’échauffe, les corps se déshabillent. On dénude ses gambettes et on ose le mini short en maille fine. Une maille travaillée avec minutie et rebrodée de volants pour un style résolument romantique. En top, on opte pour de la dentelle. Une impression vintage aux influences victoriennes, qui s’accordent parfaitement à la maille du mini short. Une silhouette, signée Phillip Lim, dont les tonalités naturelles parient sur un charme discret. Une paire de sandales Jil Sander et un sac d'Hélène Nepomiatzi: le tour est joué. Nous voilà métamorphosées en sages lolitas qui sentent bon les prémices de l'été.


Suite114ruedubac vous souhaite une excellente journée.

10 avr. 2010

Leçon de mode : la petite robe blanche

Robe et chaussures Jil Sander

En été, les petites robes blanches ont bonne presse. Portée chic ou casual, elles se réjouissent du beau temps et illuminent nos silhouettes. Vestales mystiques ou jeunes mariées virginale:s l'imaginaire est séduisant. Attention, cependant. Le blanc n'est pas couleur facile à porter. Petite leçon d’une conception immaculée de la mode :

- Ayez bonne mine. Si le blanc séduit les pages mode des magazines, il est un peu moins prisé en conseils beauté. Une teint digne d’un cachet d’aspirine doublé d’un total look blanc et on a vite fait de se muter en silhouette fantomatique.

- Évitez le total look. Une mariée en train de faire du shopping, ce n’est pas très saillant. Quant « aux soirées blanches », elles sont à proscrire. Pensez aux bijoux et accessoires pour apporter une touche de couleur et « entacher » la virginale monochromie.

- Dépareillez. Rien de pire que la petite robe de coton blanc qui vire esprit chemise de nuit ou encore une silhouette de dentelles blanches plus 1900 que 2010. Perfecto en cuir, blazer bleu marine, veste en jean ou escarpins vertigineux en peau de serpent et sac bling bling sont idéals pour encanailler les premières communiantes et les candides mariées.


Jean-Paul Gaultier et Jil Sander

8 avr. 2010

Séquence d'essayage chez Suite114: Flore en Thierry Colson


Comédienne, Flore est une jeune fille aux multiples facettes qui se démultiplie à la scène comme à l’écran. Kaléidoscope ultra performant, elle se métamorphose avec une facilité déconcertante. Tour à tour tragique ou comique, dramatique ou lyrique, elle maitrise à la perfection l’art du travestissement. Et quand, dans "la vraie vie", costumes et déguisements doivent rester en coulisses, la mode prend le relai.

Les tendances lui sont inconnues. Ce qu’elle recherche avant tout, c’est un détail romanesque, une touche de romantisme. Bref, tout ce qui pourrait redonner un léger souffle aux personnages qu'elle incarne à la scène.

Chez Suite114ruedubac, elle a trouvé son exutoire en tombant il y a un an, sur les créations de Thierry Colson. De petites robes en voile de coton chanderi qui lui donnent envie de réciter quelques vers d’Emily Dickinson, de se muer en héroïne d’un roman de Jane Austen ou de rejouer le Songe d'une nuit d'été, en pleine rue parisienne. Des silhouettes devenues incontournables dans son vestiaire de comédienne.


Interview :

Comment définirais-tu ton style ?

Je n’ai pas de style définissable. Comme dans mon métier, j’aime me réinventer constamment. Mais, j’aspire à une mode romanesque, aventurière, qui s’amuse à prendre mille chemins, à s’inspirer de mille univers. J’aime cependant être à l’aise. Parfois, je l’admets, j’opte pour la facilité. Je peux facilement me complaire dans des looks très « teenage », casual…

Pourquoi Thierry Colson ?

La première fois que je suis rentrée chez Suite114, il y a un an, je suis tombée amoureuse de ces voiles de coton légers, qui s’inspire d’un véritable imaginaire. J’ai l’impression de me muter en héroïne romanesque et poétique, à chaque fois que je porte ces robes et sans avoir à être sur scène…

Que piquerais-tu d’autres chez Suite114ruedubac ?

Hahaha, contre toute attente, une panoplie entière signée Balmain. Je n’aurais plus qu’à former un groupe de rock bling bling et à vendre des milliers de disques…






Robe Thierry Colson, chaussures Alberta Ferretti

3 avr. 2010

Convoitise, signée Jil Sander


Plage thaïlandaise, escapade grecque, avenues new yorkaises, campagne toscane : les vacances se profilent à l’horizon. Respirer l’air de contrées lointaines, se la couler douce sous un rayon de soleil : un rêve ardemment convoité, une obsession généralisée. Alors pour patienter jusqu’au mois de juillet, on opte pour un été, par procuration. Une sac en liberty ou une robe de coton blanc, et nous voilà projetés sur un ban de sable exotique au moment même où nous nous apprêtions à traverser le boulevard Saint Germain ou la rue des Francs Bourgeois. Une expérience particulièrement efficace lorsque nos pieds se glissent dans une paire de sandales Jil Sander. Élégante en cuir noir, casual dans un esprit Birkenstock : elles sont parfaites pour muter les trottoirs parisiens en rivages tropicaux. Un incontournable pour baroudeuse citadine chic et future aventurière estivale.